Prix des repas au Maroc : découvrir les tarifs et les spécialités culinaires

En 2025, commander un tajine dans une petite gargote de Marrakech coûte parfois moins cher qu’un café latte dans une grande ville européenne. Pourtant, la même spécialité peut voir son tarif doubler dans un restaurant destiné aux touristes, à quelques rues d’écart. Les écarts de prix ne suivent aucune logique simple entre villes, quartiers ou types d’établissements.

Certaines adresses proposent des repas complets à partir de 30 dirhams, tandis que d’autres affichent des menus dépassant 150 dirhams, sans distinction claire de qualité ou de renommée. Les voyageurs constatent vite que la diversité des tarifs va de pair avec celle des plats proposés, du stand de rue au restaurant gastronomique.

À quoi s’attendre côté budget repas au Maroc en 2025 ?

Dès le premier repas, la palette des tarifs au Maroc interpelle. Le prix des repas au Maroc fluctue fortement selon l’endroit où l’on s’attable, le quartier, l’ambiance. Une cantine populaire à Casablanca ou Fès sert souvent un plat copieux pour 25 à 40 dirhams. Ceux qui recherchent la cuisine marocaine authentique découvrent alors un rapport qualité-prix rarement égalé, sans compromis sur la fraîcheur ou la quantité.

Dans un restaurant qui attire surtout les touristes, le prix du repas en restaurant grimpe nettement : on s’approche vite de 70 à 150 dirhams pour un menu classique, boisson comprise. Un dîner dans une adresse plus raffinée, notamment à Marrakech ou Agadir, peut dépasser 250 dirhams pour une expérience qui rend hommage aux grandes tables de la gastronomie marocaine. Malgré tout, le coût de la vie au Maroc reste modéré comparé à l’Europe, ce qui permet de savourer tajines, pastillas ou couscous sans mettre en péril son budget voyage.

Les voyageurs attentifs ne manquent pas d’options pour manger à petit prix : stands de rue où les brochettes côtoient les msemen, petites tables familiales, ou encore comptoirs installés au cœur des marchés. Cette qualité-prix surprend, séduit, fidélise. Ici, chaque adresse a sa spécialité, et il y a autant de façons de découvrir la cuisine marocaine qu’il existe de ruelles et de places, entre héritage et créations modernes, toujours dans l’esprit du partage.

Des villes aux souks : panorama des prix selon les destinations marocaines

Selon la ville, l’addition change de visage. À Marrakech, la place Jemaa el-Fna est un véritable festival culinaire : brochettes, escargots, tajines servis à la volée. Sur ces étals animés, un plat de street food coûte le plus souvent entre 20 et 40 dirhams. Cette expérience, brute et chaleureuse, incarne l’ambiance populaire du centre historique.

Dans les restaurants traditionnels de Marrakech, surtout ceux nichés dans la médina, les prix augmentent, sans pour autant exploser. Un couscous ou un tajine s’affiche fréquemment entre 60 et 120 dirhams. Dans les quartiers contemporains comme Hivernage ou Guéliz, les établissements haut de gamme facturent parfois plus de 200 dirhams, pour des saveurs et des présentations soignées, une expérience culinaire inoubliable, disent les habitués.

Plus au nord, Fès et Tanger misent sur la finesse des plats locaux à des tarifs souvent plus doux. Dans les marchés, une assiette de pastilla ou un bol de harira reste en général sous la barre des 30 à 50 dirhams. Les restaurants locaux affichent des menus du jour à 50-80 dirhams, servis dans une atmosphère calme, à l’écart de l’agitation des souks.

À Agadir, la mer influence la carte et les prix. Les quais abritent des adresses où l’on savoure du poisson grillé pêché du matin, comptez 50 à 100 dirhams l’assiette, avec légumes et pain maison. Ici, la fraîcheur est garantie, les saveurs authentiques ne déçoivent jamais, et chaque repas apporte son lot de découvertes iodées.

Plats typiques et spécialités à ne pas manquer sans se ruiner

Impossible d’évoquer la cuisine marocaine sans saluer sa générosité et l’harmonie entre épices et douceur. Au détour d’une ruelle, le couscous rassemble, qu’il soit servi au poulet, à l’agneau ou aux légumes du marché. Selon l’adresse, un plat copieux de couscous poulet légumes s’obtient pour 40 à 70 dirhams. Le tajine, autre emblème, se décline à l’envi : poulet citron, olives, pruneaux, raisins ou oignons caramélisés. Dans la plupart des restaurants locaux, il faut compter entre 35 et 80 dirhams pour un tajine généreux.

Pour mieux saisir la diversité des plats, voici quelques exemples de spécialités et leurs tarifs habituels :

  • Pastilla : feuilleté sucré-salé, traditionnellement au pigeon ou poulet, mêlant cannelle, amandes et sucre glace, autour de 50 dirhams la part,
  • Harira : soupe emblématique, parfaite pour débuter, 10 à 20 dirhams le bol,
  • Brochettes avec pain chaud, proposées dans de nombreuses échoppes, pour 15 à 30 dirhams la portion.

La cuisine marocaine traditionnelle se découvre aussi sur les marchés locaux, où l’on profite d’un rapport qualité-prix rarement égalé. Les amateurs de douceurs ne sont pas oubliés : cornes de gazelle, chebakias, s’achètent pour quelques dirhams seulement. C’est une invitation à goûter parfums, herbes fraîches, huile d’olive et épices, sans surcharge ni artifice. Privilégiez les endroits fréquentés par les habitants : ils offrent souvent la promesse d’une expérience sincère et d’un budget repas maîtrisé.

Intérieur cosy d

Où manger bon et pas cher : astuces et bonnes adresses pour voyageurs curieux

Dans les grandes villes, le voyageur avisé s’oriente vers les restaurants locaux et les marchés pour s’imprégner de la vraie gastronomie marocaine. Les ruelles de la médina bourdonnent : de petits stands de street food y proposent brochettes, batbouts, msemen ou beignets de légumes, souvent à des prix imbattables. L’occasion d’un repas simple, savoureux, et fidèle à l’esprit du pays.

À proximité des marchés, de nombreuses gargotes mettent la fraîcheur à l’honneur. Pour les reconnaître, rien de tel que de voir où s’installent les locaux : voilà une assurance de trouver une cuisine généreuse à un prix abordable. Un tajine fumant ou une harira y coûtent la plupart du temps entre 20 et 40 dirhams. Dans les cafés populaires, on commande un thé à la menthe, une omelette, des pains chauds ou une salade marocaine, parfois pour moins de 15 dirhams, parfait pour débuter la journée en douceur.

Pour varier les plaisirs, il suffit de sortir des sentiers battus. Les restaurants traditionnels dans les quartiers moins touristiques mettent en avant des plats généreux, francs, sans artifice. Ceux qui apprécient les douceurs ont tout intérêt à s’arrêter auprès des vendeurs ambulants de cornes de gazelle ou de chebakias, pour quelques dirhams. Au fil des balades, on découvre ces petites adresses discrètes, sans enseigne, qui révèlent bien mieux que les guides la vraie richesse culinaire du Maroc. Il suffit parfois d’oser pousser la porte pour comprendre que le goût de l’ailleurs se niche à portée de main, là où les saveurs racontent une histoire à chaque bouchée.

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